D’après les deux premiers principes de la thermodynamique, l’énergie calorifique ne disparait jamais. Elle ne fait que se déplacer ou se transformer en une autre forme d’énergie.
Dans un échange entre deux corps, c’est toujours le plus chaud qui perd de l’énergie – ses calories – et le plus froid qui en gagne.
Le froid est un aspirateur à calories qui dispose de trois moyens de diffusion:
- « La conduction : c’est l’échange de calories entre corps en contact direct
- La convection : c’est l’échange de calories au moyen d’un fluide intermédiaire tel que l’air ou l’eau
- Le rayonnement : c’est un transfert thermique de nature électromagnétique qui ne nécessite aucun milieu intermédiaire »1.
Le rôle de l’isolation est donc d’empêcher les échanges de calories – de chaleur – entre l’intérieur du bâtiment et l’environnement extérieur et ainsi de diminuer les consommations de chauffage, en hiver et le cas échéant, de climatisation, l’été.
En hiver, une habitation perd sa chaleur par trois modes de déperditions thermiques :
- Les déperditions surfaciques – environ 60% du total des déperditions – à travers les parois opaques : toit, murs, ou plancher bas ou vitrées, les plus fortes
- Les déperditions « linéiques » – ou « ponts thermiques » – 5 à 25% du total : transmission thermique par conduction, qui se trouvent principalement aux jonctions entre les parois
- Le renouvellement d’air – de 10 à 25% : incluant la ventilation, indispensable à une bonne qualité de l’air intérieur et les infiltrations non souhaitées et non contrôlées (ex : étanchéité des huisseries..)
Plus d’informations :
1 Jean-Pierre Oliva, L’isolation écologique, Terre Vivante, 2008
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